Comment aider son ado hypersensible à avoir confiance en lui?

Père et fils souriant front à front Académie des Multipotentiels hypersensibilité atypique formation online coaching Raphaelle Cornelis

Imaginez votre jeune doté d’une telle confiance en lui qu’il se sente non-intimidé par les autres. Vous voyez, le genre de confiance en soi qui lui permette de s’exprimer sans craintes? D’entreprendre sans avoir peur de l’échec?

La réalité est souvent bien différente : le doute fait partie intégrante de son quotidien et laisse place à l’inaction. Il finit donc par stagner, voire pire, sombrer dans l’isolement. Pris dans un cercle vicieux, l’estime qu’il a de lui s’amenuise et il perd de plus en plus confiance en lui. Est-ce que cette situation vous est familière?

Eh bien dans cet article, je vous partage 8 clés pour mettre toutes les chances de votre côté et aider au mieux votre ado à accroître son niveau de confiance en lui.

Posture parentale avec son ado Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°1 : Adoptez vous-même une posture juste

La confiance en soi s’acquiert au fil du temps, et cela passe par la découverte et la connaissance de soi-même, ainsi que par le changement de comportements 🙂

Son niveau de confiance en lui dépend fortement de l’image qu’il/qu’elle a de lui/elle-même, et de l’image que vous lui renvoyez : la projection de vos attentes joue un rôle majeur dans ses capacités à se faire confiance.

Sans vous en rendre compte, vous projetez vos propres blessures et vos propres attentes sur celles et ceux qui vous entourent. Or, nos blessures nous appartiennent et il est de notre responsabilité de travailler à leur guérison. Ce n’est pas la responsabilité de notre entourage, et encore moins celle de nos enfants de palier à nos propres blessures. Un enfant n’est pas un pansement, mais bien un être distinct avec ses propres besoins, ses propres aspirations, sa propre personnalité.

De ce fait, il est crucial en tant que figure parentale de prendre conscience de ses projections et de ses attentes vis-à-vis de son enfant – qu’il soit adolescent ou non d’ailleurs – et de se faire accompagner dans leur guérison.

Adopter une posture juste implique également de pratiquer l’écoute véritable – celle que l’on nomme  communément « écoute active », et qui dénote une réelle qualité de présence à l’autre. Ecouter son ado, c’est ne pas l’interrompre lorsqu’il s’exprime, et le laisser parler. C’est essayer de se mettre à sa place plutôt que de partir de votre propre point de vue. C’est se couper de toutes sources de distractions pour se rendre disponible à l’autre. C’est la base de la communication et surtout, c’est ce dont il/elle a besoin : se sentir écouté.e et compris.e. Ne vous étonnez pas qu’il/elle ne vous écoute pas si de votre côté vous lui montrez l’exemple…et ne vous étonnez pas qu’il/elle soit en colère ou vous évite si vous n’en faites vous-même qu’à votre tête.

Autre point important : la confiance implique l’authenticité! Si votre couple bat de l’aile ou que vous rencontrez des soucis financiers, explique-le à votre ado en restant factuel.le. Nul besoin de lui donner les détails, car cela ne le regarde pas. Il a suffisamment de choses à gérer le concernant.

En d’autres termes : votre ado n’est pas un pilier sur lequel vous appuyer. Il en va de votre responsabilité de trouver les ressources dont vous avez besoins (humaines, financières, etc) par vos propres moyens. De grâce, éviter de laisser place au mécanisme de parentification.

A titre personnel, j’en ai fait souffert pendant de longues années, et il m’a fallu opérer un travail de fond titanesque étalé sur un paquet d’années pour réussir à m’en défaire. Honnêtement, c’est lourd à porter et cela empêche le jeune de se déployer en toute confiance. Personne n’a à lui faire porter le poids de ses propres décisions et actions. Une fois de plus : ce n’est pas son rôle.

Bref, votre ado a besoin de savoir que vous restez disponible pour lui/elle, qu’il/elle peut s’appuyer sur vous et que vous continuerez de lui témoignez votre amour inconditionnel,  et qu’il peut vous faire confiance à 200%. 

Parent lance ballon foot à son ado Confiance Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°2: Apprenez à lui faire confiance

Laissez-lui une marge de liberté ! Il vous appartient de répondre à votre propre insécurité. Le rôle de votre enfant, quant à lui, est de se déployer et de s’autonomiser! Ce n’est pas le rôle de votre enfant de guérir vos propres blessures : ce travail-là vous concerne vous et vous seul.e.
 
Attention donc au respect de ses limites et de ses besoins : oui, un ado a le droit à l’intimité. Non, vous n’avez pas à tout contrôler de sa vie. Ce n’est pas votre animal de compagnie. Si vous ressentez le besoin de tout contrôler, cela signifie qu’au moins l’une de vos blessures émotionnelle est activée.
 
A cet effet, je vous recommande chaleureusement de lire cet ouvrage qui se rapproche le plus des découvertes liées aux travaux de Wilhem Reich, concepteur des Cinqs blessures émotionnelles. Cela vous apportera un éclairage sur votre propre mode de fonctionnement. Et par effet de ricochet, sur le mode de fonctionnement de votre jeune (des blessures émotionnelles se transmettent en héritage).
 
Laissez-la/le donc ranger et nettoyer sa chambre tout.e seul.e, et n’entrez pas dans son espace privé sans y avoir été autorisé.e. Imaginez la gêne, que dis-je, le trauma pour un jeune si vous le surprenez en train de découvrir son corps?!
 
En d’autres termes : n’intervenez qu’en cas d’urgence!
 

Si vous craignez qu’il/elle vous mente, montrez-lui l’exemple : si vous avez commis une erreur, plutôt que d’essayer de l’occulter, reconnaissez-la! J’en réfère également au point précité sur l’importance de se montrer authentique : ça vous rend humain.e, et vous l’amènerez à faire de même.

Montrer à son enfant qu’on lui fait confiance implique de le responsabiliser. Dans la notion de responsabilité, il n’y a pas de culpabilité. La culpabilité a trait à une forme de  manipulation. Et ça, ça ne serait ni éthique pour votre enfant, ni pour vous, n’est-ce pas 🙂 ?
 
On ne peut attendre d’un jeune qu’il se montre responsable s’il est totalement dépendant de ses figures parentales. L’autonomie est donc très logiquement le point de départ.
 
Comment procéder pour favoriser son autonomie? Par exemple, en lui demandant de prendre en charge certaines tâches qui contribuent au bien de la collectivité que représente votre famille. Montrez-lui comment procéder. Dites-lui que, s’il/elle bloqué.e à un moment, il/elle peut faire appel à vous. Non pas pour « faire à sa place », mais bien pour le/la guider. Si ce n’est pas fait exactement comme vous l’espériez, ce n’est pas grave. Remerciez-le/la simplement d’avoir apporté sa contribution.
 
Si votre jeune est de sortie, le responsabiliser consisterait à lui demander d’une part, où il se rend, et d’autre part, de vous avertir directement en cas de pépin. S’il sent qu’une situation tourne au vinaigre, plutôt que d’essayer de se dépêtrer tout.e seul.e, mieux vaut qu’il/elle vous appelle à la rescousse. Expliquez-lui bien cette notion de confiance et l’importance de vous contacter lorsqu’il perd ou est en phase de perdre le contrôle d’une situation. Parlez-lui des enjeux, tant pour lui, que pour vous personnellement et surtout, au niveau de la qualité de votre relation.
 
Si vous n’arrivez pas à dormir avant son retour, de grâce : ne le faites pas culpabiliser.  Si vous avez peur que votre enfant soit kidnappé, tué, ou victime d’une quelconque atrocité, alors qu’il sort dans un lieu public et bien fréquenté, je vous invite chaleureusement et avec beaucoup de bienveillance à faire appel à un professionnel. Par ce que le message que vous envoyez en réagissant ainsi, c’est : « fais attention à toi, le monde est dangereux ».
 
Certes, nous ne vivons pas dans le pays des bisounours où tout le monde est gentil et où l’on guérit les maux avec des arc-en-ciel d’amour infini. Cependant, notre monde est ce qu’il est : empreint de dualités. Oui, votre jeune prend des risques en sortant. Mais, dois-je vous rappeler que la vie est en elle-même un risque? Plutôt que de craindre qu’il lui arrive quelque chose d’atroce, souhaitez-lui qu’il vive des choses merveilleuses 🙂
 

Si, au travers de votre propre prisme de la Vie, il perçoit le monde comme étant dangereux, comment voulez-vous que votre jeune puisse s’épanouir un jour?  Faire confiance à son enfant dépend du niveau de confiance qu’on a dans la Vie en elle-même 🙂

Père mentorant son fils Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°3: Pratiquer l’auto-observation avec lui/elle

C’est clairement un travail d’équipe, car son système de croyances est basé majoritairement sur votre propre système de croyances! Hé oui, il s’agit bien en partie d’un héritage familial et culturel!

Remettre en question ce que vous tenez pour vrai et qui vous dessert constitue un pas de géant vers la libération de vos esprits! Prendre le temps d’analyser ses croyances pour leur conférer un caractère plus neutre, voire positif va lui permettre – que dis-je, va vous permettre – d’évoluer vers la meilleure version de vous-même et de vous libérer du poids de ces blocages.

Si des techniques existent pour neutraliser ces croyances limitantes, vous n’arriverez pas au bout du chemin seuls. A titre personnel, j’ai énormément travaillé sur la transformation de mes croyances limitantes, et je dois vous avouer que certaines sont persistantes! Gardez donc à l’esprit que vous faites simplement de votre mieux et que nous sommes toutes et tous en chemin. Parfois, et je parle en toute connaissance de cause, il est utile de se faire accompagner.

Voici deux des techniques pour neutraliser une croyance limitante :

1) Décrivez un incident émotionnel en lien avec son blocage actuel. Quelles sont les conclusions que vous avez tirées de cet incident? Comment est-ce que cela affecte sa vie au jour d’aujourd’hui?

Exemple personnel : Lorsque j’avais 6 ans, j’étais donc en 2ième année primaire, la maîtresse de classe m’a appelée au tableau pour réaliser une fraction. Les yeux de tous mes camarades de classe, ainsi que ceux de la maîtresse, étaient rivés sur moi. Je me suis sentie extrêmement mal, j’éprouvais le besoin de me cacher. Je n’arrivais pas à me concentrer et je n’ai pas réussi à écrire au tableau. La maîtresse a crié sur moi, elle m’a humiliée devant tous les petits camarades en se moquant de moi et m’a poussée dans l’allée centrale pour que je regagne ma place. Comme je n’allais pas assez vite à son goût, elle a donné un coup de pied dans mes fesses pour m’obliger à avancer. J’ai chuté, et mes camarades ont continué à rire de moi.

Cet incident m’a marquée pendant de très nombreuses années et je me suis crue extrêmement mauvaise en maths. Pendant mes études secondaires, j’ai systématiquement dû présenter un examen de passage en maths pour réussir chacune des années. Cela m’a donné une véritable répulsion pour les chiffres. J’ai tout de même réussi à obtenir mon certificat d’études secondaires supérieures, en étudiant avec un manuel fort bien rédigé.

Maintenant que je suis indépendante, il est essentiel que je me sente à l’aise avec les chiffres. Sinon, je ne sais pas piloter correctement mon activité. Lorsque j’ai compris d’où me venait cette répulsion, j’ai refusé que cet incident continue d’impacter négativement ma relation aux chiffres et j’ai commencé à apprécier cet aspect de l’entrepreneuriat.

2) Cherchez le lien entre son blocage actuel et votre façon de penser et d’être face au challenge qu’il rencontre. Qu’en concluez-vous?

Exemple personnel : Pendant mes huit ans de carrière en tant que salariée, j’ai travaillé dur et j’étais comme « Addict au travail ». Je travaillais beaucoup, toujours plus vite, et on m’en demandait toujours plus. Je ramenais de quoi travailler chez moi, en-dehors des heures de travail afin de rester à jour.

Pourquoi travailler autant? Cela n’avait pas forcément d’impact sur mon salaire, puisque bien souvent les heures supplémentaires n’étaient pas rémunérées. Pour la reconnaissance? De qui? Pour quelle raison?

Et un jour, j’ai compris : pendant toute mon enfance et toute mon adolescence, j’ai vu mes parents travailler dur pour recevoir leurs salaires. Ils rentraient du travail en étant exténués. J’en avais donc conclu que le travail devait être fatiguant et que c’était normal de rentrer exténuée après une journée de labeur. J’avais cru qu’il me fallait « mériter » mon salaire. Comme si j’étais responsable des dysfonctionnements structurels des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé.
 

Cette croyance, je l’ai reçue en héritage. Autrement dit, c’était donc un cadeau. Un cadeau qui m’a été bénéfique pendant un moment car il m’a permis de découvrir mes ressources et ma grande capacité d’adaptation en entreprise. Cependant, j’ai décidé de remercier mes parents pour ce présent et de le leur rendre. A présent, je travaille pour mon compte et à mon propre rythme. Si je suis passionnée par mon travail, je respecte néanmoins mes besoins physiologiques.

Père écoutant son fils s'exprimer Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis


Clé n°5 : Ecouter ses besoins et l’aider à en prendre soin

Il est essentiel qu’il/elle comprenne son mode de fonctionnement, avec ses particularités.

De quoi votre ado a-t’il/elle besoin pour se sentir bien émotionnellement? Physiquement? Psychologiquement? Quels sont ses besoins dans ses différentes sphères de vie : sociale/amicale, familiale, académique, personnelle, amoureuse? Quelles sont ses priorités?

Concrètement, que met-il/elle en place pour satisfaire ses besoins?

Si votre enfant n’a eu que peu, voire pas, d’occasion d’exprimer ses besoins par ce que ceux -ci ne collaient pas avec votre façon de voir les choses (votre manière de procéder, votre emploi du temps ou d’autres raisons), il aura tendance à systématiquement les refouler pour rester en accord avec vous – et avec la collectivité de manière plus globale (l’école, le.s futur.s employeur.s) et ne pas faire de vagues.

C’est ainsi que l’on courre le risque de se retrouver avec un ado qui n’a pas de centres d’intérêts, qui est plus facilement déconnecté de ses sensations physiques (faim, sommeil, etc.) et de ses émotions.

En effet, si on lui a interdit de se mettre en colère, de pleurer, de bouder, d’exprimer sa joie, il a besoin de réapprendre à s’écouter et à ressentir. Accueillir ses émotions et écouter ses besoins est essentiel pour trouver son équilibre personnel. Nos émotions et nos ressentis constituent notre boussole intérieure 🙂

Fils exprimant une demande à son père assertivité Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°6 : Développer son assertivité

L’assertivité consiste à exprimer ses besoins et ses limites dans le
respect de l’autre. Se montrer assertif/ve, c’est occuper sa place dans la collectivité en cherchant à rester en lien avec ses pairs.

Au cours des accompagnements que j’ai réalisés, je me suis aperçue que la plupart de mes coachés s’imaginaient que les autres étaient censés deviner leurs besoins et leurs ressentis.

Jusqu’à preuve du contraire, notre race n’a pas encore développé un don de télépathie suffisamment avancé que pour capter l’ensemble des informations se trouvant dans la tête de nos semblables 🙂 D’où l’intérêt de communiquer!

Apprendre à dire non

Pour beaucoup d’entre nous, il est difficile de refuser une demande ou une proposition. Pour quelle raison? Souvent, c’est par peur du rejet (cf : les blessures émotionelles), par peur de blesser, par politesse également (cela s’observe davantage chez les femmes, pour des raisons  culturelles liées à notre éducation qui consiste à faire de nous des femmes « gentilles et polies »). Evidemment, d’autres facteurs entrent en ligne de compte et cette liste n’est pas exhaustive.
 
L’apprentissage du « non » est lié au respect des limites : ses propres limites, ainsi que les limites des autres. Si certains éprouvent des difficultés à poser leurs limites pour se respecter et se faire respecter, d’autres ont tellement eu l’habitude qu’on accède à leurs demandes qu’ils ne comprennent pas – ou ne veulent pas comprendre – le refus. Rester ancré.e et ferme relève dès lors du challenge!
 
La bonne nouvelle, c’est que cet apprentissage est l’une des voies les plus efficaces pour que votre ado de gagner confiance en lui/elle! Car en refusant une proposition ou une demande qui n’est pas juste pour lui/elle, il/elle assume sa singularité et il/elle répond à l’un de ses besoins. Ecouter et respecter ses besoins constitue la chape du développement de la confiance en soi.
 
De plus, en se respectant, il envoie un signal fort à ses pairs : j’ai de la valeur. Si vous ne l’avez pas encore remarqué, ce sont les gens qui se respectent le plus qui sont le mieux respectés par les autres. D’où l’importance de travailler sur ses limites.
 

Attention toutefois à ce que le respect de ses limites n’entravent pas la liberté des autres. Gardons à l’esprit que nous vivons au sein de communautés humaines 😉 De même, ses limites ne doivent en aucun cas justifier le fait qu’il n’explore pas son environnement et qu’il se cantonne à rester dans sa zone de confort.

 

Formuler une demande

Formuler une demande, c’est une compétence qui s’affine avec le temps. Cette compétence se compose de deux volets : d’une part, l’expression d’un besoin et, d’autre part, l’intention qu’on y met.

La demande doit être présentée en incluant le « Je »/« J’ai », être sans équivoque, incluant un ressenti, et adressée de telle façon qu’une personne se propose de l’aider. Par exemple : « Je n’ai rien compris à la matière vue au cours de bio  aujourd’hui. Je me sens totalement perdue. J’ai besoin qu’on m’explique à nouveau les différents points pour continuer de suivre le cours. Est-ce que l’un d’entre vous pourrait m’aider svp? Je lui ai en serais fort reconnaissante. ».

Cette démarche nécessite de faire preuve d’humilité : non, personne n’est parfait et oui, nous avons besoin de nous soutenir les uns les autres. Chacun a ses propres talents et ses propres facilités. C’est ce qui fait la richesse de la race humaine : la complémentarité. Comprendre ce concept permet de calmer partiellement l’ego et de faire un pas les uns vers les autres, ce qui favorise les échanges constructifs.

Dans la mesure où chacun reste libre de ses choix, il est évident que la personne à qui l’on adresse la demande est en droit de refuser d’y répondre favorablement et ce, pour des raisons qui lui appartiennent. Il est important de ne pas le prendre à titre personnel et de se rendre compte qu’une multitude de facteurs entrent en jeu : notamment pour une question de timing, de disponibilités, d’engagements divers, ou simplement que la personne ne respecterait pas ses limites si elle accédait à cette demande.

Gardons à l’esprit que chacun fait de son mieux. Autrement dit : on fait ce qu’on peut, pas forcément ce qu’on veut!

Père et fils s'entrainant au foot Challenge Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°7: Agrandir sa zone de confort

Le niveau de résultat est proportionnel à la zone de confort. Donc, si votre ado souhaite obtenir des résultats supérieurs ou juste différents, il doit agrandir sa zone de confort!

Concrètement, le fait de reproduire une même action entrainera un résultat identique. En procédant différemment, on s’assure de modifier le résultat. Au départ de sa zone de confort – soit, ce qui est connu et rassurant – , c’est se challengeant et en passant à l’action que votre ado va se rapprocher de son objectif. Au plus il va expérimenter, au plus il va se sentir à l’aise face à la nouveauté. C’est une forme de gymnastique cérébrale.

Valoriser Accolade entre père et fils Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle CorneliS

Clé n° 8 : Valorisez votre ado

Tout d’abord, vous pouvez le/la valoriser par des paroles sincères et encourageantes, par la reconnaissance de ses progrès et de ses succès, aussi infimes soient-ils. En célébrant chaque victoire, pour créer une spirale d’abondance.

Un autre point important est celui de la valorisation physique de son corps, d’autant plus à notre époque! En effet, le culte de l’image n’est plus à démontrer. Il suffit de consulter les comptes Instagram et Tik Tok pour s’en apercevoir.

Si votre ado se sent mal dans sa peau, vous pouvez l’aider à se mettre en valeur en prenant soin de son image. Que ce soit au travers d’une activité sportive, de vêtements qui lui siéent bien ou d’une coiffure adaptée.

Parmi les options qui s’offrent également à lui/elle, je préconiserais personnellement la pratique d’une activité artistique. Qu’il s’agisse de l’apprentissage d’un instrument, de techniques de peinture ou de dessin, de théâtre, de danse ou autre, le fait se laisser libre cours à sa créativité est une stratégie qui a fait ses preuves à maintes reprises. S’ouvrir à l’art est une forme de thérapie.

Une autre possibilité : s’engager comme bénévole dans un projet qui fasse sens pour lui/elle et visant à apporter une plus-value à une collectivité. Le fait d’apporter sa pierre à l’édifice en contribuant à un projet sociétal renforce l’estime de soi car cette contribution a de la valeur pour celles et ceux qui en bénéficient. C’est également une manière de rester en lien.

En définitive …

Votre ado a besoin d’un pilier sur lequel s’appuyer et vous êtes un modèle pour votre enfant. En lui montrant l’exemple, vous maximisez vos chances de le voir reproduire des comportements similaires par effet de mimétisme 🙂

Et vous, qu’en pensez-vous? Laquelle de ces clés vous parle le plus? J’ai hâte de lire vos réponses 🙂

Si vous voulez obtenir davantage de conseils et de stratégies pour aider votre ado hypersensible à s’épanouir, je vous invite à consulter mon website en cliquant ici pour recevoir ma série de 5 vidéos éducatives GRATUITES « Les 5 clés pour enfin comprendre votre ado hypersensible sans avoir besoin d’utiliser un décodeur! » dans lesquelles je vous partage les spécificités du mode de fonctionnement d’un hypersensible afin d’améliorer la qualité de vos relations.

Merci de tout coeur pour votre lecture!

Chaleureusement et avec bienveillance,

Raphaëlle

Par auto-observation, j’entends l’observation de ses pensées, de ses ressentis et de ses comportements, et de son mode de fonctionnement. Ces trois sujets s’imbriquent dans un cycle naturel que nous vivons en permanence : je pense, mes pensées influencent mon ressenti – donc mes émotions -, et j’agis en fonction de mes émotions.
 
Prendre le temps de s’observer permet donc d’identifier progressivement les croyances limitantes qui le freinent dans son évolution personnelle. Une croyance limitante est une vérité que l’on croit détenir et qui dessert son détenteur. Par exemple : je suis nulle en math, j’éprouve de difficultés à comprendre les concepts et à les mettre en pratique. Dès lors, je ne pourrai jamais faire carrière dans un métier qui inclus de maîtriser les math. La question à se poser : est-ce que la méthode d’enseignement est adaptée à mes besoins?
 
Autre exemple de croyance limitante assez cliché : un ado dont les membres de la famille ont fait « de grandes études » pour devenir scientifiques/médecins/avocats/ingénieurs en polytech/etc pourrait penser ou se laisser entendre – par sa famille – que les talents artistiques doivent se cantonner à la sphère des loisirs, et que cela ne l’amènera jamais à exercer « un vrai métier ».
 
C’est alors que vient la question de l’intérêt de la culture dans notre société 🙂 N’avons-nous pas besoin d’écouter de la musique? Ne nous ressourçons-nous pas dans des parcs aménagés par des paysagistes? En d’autre termes, pourrions-nous vivre dans un monde où le mental règne, ne laissant aucune place à l’évasion de l’esprit? Nous sommes d’accord 😉 Ces deux pans sont essentiels à notre équilibre.
 
Outre les croyances, il y a également ce que l’on appelle « les biais cognitifs». Ce sont des aspects du mécanisme de la pensée provoquant une altération de la perception – ou du jugement  – systématique par rapport à la réalité. En d’autres termes : il s’agit d’une déformation systématique de la réalité.
 
Par exemple, le biais de surgénéralisation qui consiste à tirer une conclusion générale sur base d’un (ou de quelques) incident(s) isolé(s). S’il a vécu une situation négativement, il va s’attendre à ce que cela se reproduise constamment dans sa vie. Pour illustrer cet exemple, imaginez que votre ado soit tombé.e éperdument amoureux/se d’un étudiant de sa classe, et que celui-ci n’a pas répondu favorablement à ses avances. Il pourrait penser qu’il n’est pas désirable, et q’il n’a pas de chance en amour.
 
Prendre conscience de ses biais lui permet de se détacher de ses propres filtres et de s’ouvrir aux opportunités plutôt que de se restreindre. Sachez que bien souvent, une part des biais font l’objet d’un héritage familial et culturel. Difficile donc de l’aider à prendre du recul sans travailler vous-même sur vos propres biais 😉 héhé, c’est cadeau! 
 
Ensuite vient l’identification des ressentis. « Je pensais à (…) et je remarque que je me sens angoissé à présent. » ou « Quand je pense à ce qu’elle a fait, cela me révolte et je sens la colère s’amplifier en moi! ». L’expression de ses émotions est bel et bien un apprentissage collectif.
 
En effet, on nous a longtemps de demandé de réprimer nos émotions car la colère dérange, la joie qui se traduit par un enthousiasme débordant peut également effrayer, la tristesse dérange car elle met mal à l’aise, et exprimer sa peur fut longtemps considéré comme faire aveu de faiblesse. Heureusement, les temps changent! Si nous sommes au XXIème siècle, beaucoup d’adultes n’osent pas encore exprimer leurs ressentis, que ce soit dans la sphère professionnelle ou la sphère familiale. Pourquoi? Par ce qu’on ne nous l’a pas forcément appris et que cela nous demande – à nous aussi – un temps adaptation.
 
Or, en exprimant nos émotions, nous donnons à l’autre l’autorisation d’exprimer les siennes. Et cela améliorer considérablement les relations, qui gagnent en authenticité ET en humanité!
 
En identifiant ses émotions, il/elle pourra davantage comprendre ses propres réactions. En comprenant ses réactions, il/elle pourra décider de changer de comportement en choisissant d’adopter une attitude plus adaptée à la situation donnée.
 
Face à une situation, nous avons souvent tendance à réagir d’une manière prédéterminée. Comme si le chemin de la réaction était déjà tout tracé. De ce fait, l’auto-observation permet de réfléchir ensemble aux autres options qui s’offrent à lui pour faire face à une situation similaire.
 
Par exemple: S’il ne supporte pas l’injustice, que cela engendre un sentiment de colère, plutôt que de crier sur l’intéressé.e, il pourrait questionner celui-ci/celle-ci quant à la proportionnalité de sa décision/de ses actes. « Compte tenu de la situation, est-ce que cela vous semble équitable de (…)? » Si l’intéressé.e répond par l’affirmative, « A cet instant précis, est-ce la raison ou votre ressenti qui parle? ».
 

Autre exemple: Votre ado formule une demande auprès de sa titulaire de classe, demande qui est entendue, mais classée sans suite. Si elle s’est braquée par ce que les choses ne se déroulent pas comme elle l’avait prévu, plutôt que de se refermer comme une huître au contact de sa titulaire de classe, elle pourrait accepter de ne pas avoir de satisfaction directe à son besoin et réfléchir à une manière plus efficace de présenter sa demande ultérieurement.

Père à l'écoute de son fils Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°4 : Court-circuiter ses/vos croyances limitantes

C’est clairement un travail d’équipe, car son système de croyances est basé majoritairement sur votre propre système de croyances! Hé oui, il s’agit bien en partie d’un héritage familial et culturel!

Remettre en question ce que vous tenez pour vrai et qui vous dessert constitue un pas de géant vers la libération de vos esprits! Prendre le temps d’analyser ses croyances pour leur conférer un caractère plus neutre, voire positif va lui permettre – que dis-je, va vous permettre – d’évoluer vers la meilleure version de vous-même et de vous libérer du poids de ces blocages.

Si des techniques existent pour neutraliser ces croyances limitantes, vous n’arriverez pas au bout du chemin seuls. A titre personnel, j’ai énormément travaillé sur la transformation de mes croyances limitantes, et je dois vous avouer que certaines sont persistantes! Gardez donc à l’esprit que vous faites simplement de votre mieux et que nous sommes toutes et tous en chemin. Parfois, et je parle en toute connaissance de cause, il est utile de se faire accompagner.

Voici deux des techniques pour neutraliser une croyance limitante :

1) Décrivez un incident émotionnel en lien avec son blocage actuel. Quelles sont les conclusions que vous avez tirées de cet incident? Comment est-ce que cela affecte sa vie au jour d’aujourd’hui?

Exemple personnel : Lorsque j’avais 6 ans, j’étais donc en 2ième année primaire, la maîtresse de classe m’a appelée au tableau pour réaliser une fraction. Les yeux de tous mes camarades de classe, ainsi que ceux de la maîtresse, étaient rivés sur moi. Je me suis sentie extrêmement mal, j’éprouvais le besoin de me cacher. Je n’arrivais pas à me concentrer et je n’ai pas réussi à écrire au tableau. La maîtresse a crié sur moi, elle m’a humiliée devant tous les petits camarades en se moquant de moi et m’a poussée dans l’allée centrale pour que je regagne ma place. Comme je n’allais pas assez vite à son goût, elle a donné un coup de pied dans mes fesses pour m’obliger à avancer. J’ai chuté, et mes camarades ont continué à rire de moi.

Cet incident m’a marquée pendant de très nombreuses années et je me suis crue extrêmement mauvaise en maths. Pendant mes études secondaires, j’ai systématiquement dû présenter un examen de passage en maths pour réussir chacune des années. Cela m’a donné une véritable répulsion pour les chiffres. J’ai tout de même réussi à obtenir mon certificat d’études secondaires supérieures, en étudiant avec un manuel fort bien rédigé.

Maintenant que je suis indépendante, il est essentiel que je me sente à l’aise avec les chiffres. Sinon, je ne sais pas piloter correctement mon activité. Lorsque j’ai compris d’où me venait cette répulsion, j’ai refusé que cet incident continue d’impacter négativement ma relation aux chiffres et j’ai commencé à apprécier cet aspect de l’entrepreneuriat.

2) Cherchez le lien entre son blocage actuel et votre façon de penser et d’être face au challenge qu’il rencontre. Qu’en concluez-vous?

Exemple personnel : Pendant mes huit ans de carrière en tant que salariée, j’ai travaillé dur et j’étais comme « Addict au travail ». Je travaillais beaucoup, toujours plus vite, et on m’en demandait toujours plus. Je ramenais de quoi travailler chez moi, en-dehors des heures de travail afin de rester à jour.

Pourquoi travailler autant? Cela n’avait pas forcément d’impact sur mon salaire, puisque bien souvent les heures supplémentaires n’étaient pas rémunérées. Pour la reconnaissance? De qui? Pour quelle raison?

Et un jour, j’ai compris : pendant toute mon enfance et toute mon adolescence, j’ai vu mes parents travailler dur pour recevoir leurs salaires. Ils rentraient du travail en étant exténués. J’en avais donc conclu que le travail devait être fatiguant et que c’était normal de rentrer exténuée après une journée de labeur. J’avais cru qu’il me fallait « mériter » mon salaire. Comme si j’étais responsable des dysfonctionnements structurels des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé.
 

Cette croyance, je l’ai reçue en héritage. Autrement dit, c’était donc un cadeau. Un cadeau qui m’a été bénéfique pendant un moment car il m’a permis de découvrir mes ressources et ma grande capacité d’adaptation en entreprise. Cependant, j’ai décidé de remercier mes parents pour ce présent et de le leur rendre. A présent, je travaille pour mon compte et à mon propre rythme. Si je suis passionnée par mon travail, je respecte néanmoins mes besoins physiologiques.

Père écoutant son fils s'exprimer Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis


Clé n°5 : Ecouter ses besoins et l’aider à en prendre soin

Il est essentiel qu’il/elle comprenne son mode de fonctionnement, avec ses particularités.

De quoi votre ado a-t’il/elle besoin pour se sentir bien émotionnellement? Physiquement? Psychologiquement? Quels sont ses besoins dans ses différentes sphères de vie : sociale/amicale, familiale, académique, personnelle, amoureuse? Quelles sont ses priorités?

Concrètement, que met-il/elle en place pour satisfaire ses besoins?

Si votre enfant n’a eu que peu, voire pas, d’occasion d’exprimer ses besoins par ce que ceux -ci ne collaient pas avec votre façon de voir les choses (votre manière de procéder, votre emploi du temps ou d’autres raisons), il aura tendance à systématiquement les refouler pour rester en accord avec vous – et avec la collectivité de manière plus globale (l’école, le.s futur.s employeur.s) et ne pas faire de vagues.

C’est ainsi que l’on courre le risque de se retrouver avec un ado qui n’a pas de centres d’intérêts, qui est plus facilement déconnecté de ses sensations physiques (faim, sommeil, etc.) et de ses émotions.

En effet, si on lui a interdit de se mettre en colère, de pleurer, de bouder, d’exprimer sa joie, il a besoin de réapprendre à s’écouter et à ressentir. Accueillir ses émotions et écouter ses besoins est essentiel pour trouver son équilibre personnel. Nos émotions et nos ressentis constituent notre boussole intérieure 🙂

Fils exprimant une demande à son père assertivité Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°6 : Développer son assertivité

L’assertivité consiste à exprimer ses besoins et ses limites dans le
respect de l’autre. Se montrer assertif/ve, c’est occuper sa place dans la collectivité en cherchant à rester en lien avec ses pairs.

Au cours des accompagnements que j’ai réalisés, je me suis aperçue que la plupart de mes coachés s’imaginaient que les autres étaient censés deviner leurs besoins et leurs ressentis.

Jusqu’à preuve du contraire, notre race n’a pas encore développé un don de télépathie suffisamment avancé que pour capter l’ensemble des informations se trouvant dans la tête de nos semblables 🙂 D’où l’intérêt de communiquer!

Apprendre à dire non

Pour beaucoup d’entre nous, il est difficile de refuser une demande ou une proposition. Pour quelle raison? Souvent, c’est par peur du rejet (cf : les blessures émotionelles), par peur de blesser, par politesse également (cela s’observe davantage chez les femmes, pour des raisons  culturelles liées à notre éducation qui consiste à faire de nous des femmes « gentilles et polies »). Evidemment, d’autres facteurs entrent en ligne de compte et cette liste n’est pas exhaustive.
 
L’apprentissage du « non » est lié au respect des limites : ses propres limites, ainsi que les limites des autres. Si certains éprouvent des difficultés à poser leurs limites pour se respecter et se faire respecter, d’autres ont tellement eu l’habitude qu’on accède à leurs demandes qu’ils ne comprennent pas – ou ne veulent pas comprendre – le refus. Rester ancré.e et ferme relève dès lors du challenge!
 
La bonne nouvelle, c’est que cet apprentissage est l’une des voies les plus efficaces pour que votre ado de gagner confiance en lui/elle! Car en refusant une proposition ou une demande qui n’est pas juste pour lui/elle, il/elle assume sa singularité et il/elle répond à l’un de ses besoins. Ecouter et respecter ses besoins constitue la chape du développement de la confiance en soi.
 
De plus, en se respectant, il envoie un signal fort à ses pairs : j’ai de la valeur. Si vous ne l’avez pas encore remarqué, ce sont les gens qui se respectent le plus qui sont le mieux respectés par les autres. D’où l’importance de travailler sur ses limites.
 

Attention toutefois à ce que le respect de ses limites n’entravent pas la liberté des autres. Gardons à l’esprit que nous vivons au sein de communautés humaines 😉 De même, ses limites ne doivent en aucun cas justifier le fait qu’il n’explore pas son environnement et qu’il se cantonne à rester dans sa zone de confort.

 

Formuler une demande

Formuler une demande, c’est une compétence qui s’affine avec le temps. Cette compétence se compose de deux volets : d’une part, l’expression d’un besoin et, d’autre part, l’intention qu’on y met.

La demande doit être présentée en incluant le « Je »/« J’ai », être sans équivoque, incluant un ressenti, et adressée de telle façon qu’une personne se propose de l’aider. Par exemple : « Je n’ai rien compris à la matière vue au cours de bio  aujourd’hui. Je me sens totalement perdue. J’ai besoin qu’on m’explique à nouveau les différents points pour continuer de suivre le cours. Est-ce que l’un d’entre vous pourrait m’aider svp? Je lui ai en serais fort reconnaissante. ».

Cette démarche nécessite de faire preuve d’humilité : non, personne n’est parfait et oui, nous avons besoin de nous soutenir les uns les autres. Chacun a ses propres talents et ses propres facilités. C’est ce qui fait la richesse de la race humaine : la complémentarité. Comprendre ce concept permet de calmer partiellement l’ego et de faire un pas les uns vers les autres, ce qui favorise les échanges constructifs.

Dans la mesure où chacun reste libre de ses choix, il est évident que la personne à qui l’on adresse la demande est en droit de refuser d’y répondre favorablement et ce, pour des raisons qui lui appartiennent. Il est important de ne pas le prendre à titre personnel et de se rendre compte qu’une multitude de facteurs entrent en jeu : notamment pour une question de timing, de disponibilités, d’engagements divers, ou simplement que la personne ne respecterait pas ses limites si elle accédait à cette demande.

Gardons à l’esprit que chacun fait de son mieux. Autrement dit : on fait ce qu’on peut, pas forcément ce qu’on veut!

Père et fils s'entrainant au foot Challenge Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle Cornelis

Clé n°7: Agrandir sa zone de confort

Le niveau de résultat est proportionnel à la zone de confort. Donc, si votre ado souhaite obtenir des résultats supérieurs ou juste différents, il doit agrandir sa zone de confort!

Concrètement, le fait de reproduire une même action entrainera un résultat identique. En procédant différemment, on s’assure de modifier le résultat. Au départ de sa zone de confort – soit, ce qui est connu et rassurant – , c’est se challengeant et en passant à l’action que votre ado va se rapprocher de son objectif. Au plus il va expérimenter, au plus il va se sentir à l’aise face à la nouveauté. C’est une forme de gymnastique cérébrale.

Valoriser Accolade entre père et fils Académie des Multipotentiels Hypersensibilité Atypique Coaching Formation online Raphaelle CorneliS

Clé n° 8 : Valorisez votre ado

Tout d’abord, vous pouvez le/la valoriser par des paroles sincères et encourageantes, par la reconnaissance de ses progrès et de ses succès, aussi infimes soient-ils. En célébrant chaque victoire, pour créer une spirale d’abondance.

Un autre point important est celui de la valorisation physique de son corps, d’autant plus à notre époque! En effet, le culte de l’image n’est plus à démontrer. Il suffit de consulter les comptes Instagram et Tik Tok pour s’en apercevoir.

Si votre ado se sent mal dans sa peau, vous pouvez l’aider à se mettre en valeur en prenant soin de son image. Que ce soit au travers d’une activité sportive, de vêtements qui lui siéent bien ou d’une coiffure adaptée.

Parmi les options qui s’offrent également à lui/elle, je préconiserais personnellement la pratique d’une activité artistique. Qu’il s’agisse de l’apprentissage d’un instrument, de techniques de peinture ou de dessin, de théâtre, de danse ou autre, le fait se laisser libre cours à sa créativité est une stratégie qui a fait ses preuves à maintes reprises. S’ouvrir à l’art est une forme de thérapie.

Une autre possibilité : s’engager comme bénévole dans un projet qui fasse sens pour lui/elle et visant à apporter une plus-value à une collectivité. Le fait d’apporter sa pierre à l’édifice en contribuant à un projet sociétal renforce l’estime de soi car cette contribution a de la valeur pour celles et ceux qui en bénéficient. C’est également une manière de rester en lien.

En définitive …

Votre ado a besoin d’un pilier sur lequel s’appuyer et vous êtes un modèle pour votre enfant. En lui montrant l’exemple, vous maximisez vos chances de le voir reproduire des comportements similaires par effet de mimétisme 🙂

Et vous, qu’en pensez-vous? Laquelle de ces clés vous parle le plus? J’ai hâte de lire vos réponses 🙂

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Merci de tout coeur pour votre lecture!

Chaleureusement et avec bienveillance,

Raphaëlle

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